La Seine en Partage

L’association de ceux qui aiment et qui protègent la Seine en Ile-de-France

La commune de Guernes est membre de l'association

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pour des informations complètes concenrant l'association

Le champ territorial de l’association est délimité par les trois zones géographiques suivantes :

  • Seine amont, comprenant les territoires riverains de la Seine en amont de la région «Ile-de-France»
  • Seine Ile-de-France, comprenant les territoires riverains de la Seine de la région «Ile-de-France»
  • Seine aval, comprenant les territoires riverains de la Seine en aval de la région «Ile-de-France».

L’association a pour objet de :

  • défendre, protéger et mettre en valeur la Seine et ses rives ;
  • contribuer à une meilleure prise de conscience des richesses de ce patrimoine commun ;
  • participer avec les pouvoirs publics à l’élaboration de projets concernant la Seine et ses rives (P.P.R.I., directives-cadre, Plan Seine, schémas d’aménagement, etc..) ;
  • encourager et coordonner l’action des collectivités territoriales riveraines de la Seine en ce qui concerne l’aménagement et la mise en valeur de ses rives ;
  • permettre et favoriser la participation de tous les riverains et usagers de la Seine au devenir du fleuve ;
  • susciter, en particulier dans le monde des entreprises, une prise de conscience de la nécessaire revalorisation des rives de la Seine et de l’intérêt du fleuve comme moyen de transport.

Au fil de la Seine - Le Journal de « La Seine en Partage »

L'association édite régulièrement un journal riche en informations sur la vie des rives de la Seine.

Les articles concernant la commune de Guernes

  • Quand Guernes se bat pour sauver ses berges

    Source : Au fil de la Seine N° 18 / Novembre - Décembre 2005 - Pages 10 & 11
    Située dans le parc naturel régional du Vexin français, Guernes compte quelques 10 kilomètres de berges en bordure de Seine. Un atout touristique et écologique important pour cette petite commune rurale de 863 habitants, mais dont l’entretien et la réfection représentent néanmoins un investissement très lourd. Reste que face à l’urgence, il n’est plus temps de compter.

    Hélas, victimes d’une érosion constante due au temps et à l’intensité croissante du trafic fluvial, ces berges s’affaissent dangereusement et sont par endroit devenues impraticables. La commune s’est d’ailleurs vue contrainte d’en interdire l’accès par arrêté municipal.

    Aussi, pour répondre à l’urgence de la situation et pour que cet espace aujourd’hui préservé continue de constituer un domaine privilégié des pêcheurs et des promeneurs, la municipalité de Guernes se devait de réagir en confortant et en réaménageant au plus vite ses berges les plus affectées.

    Financement du projet

    Conscient que sa commune n’avait guère de droits à faire valoir devant Voies Navigables de France quant à la possibilité d’obtenir une participation de cet établissement public pour la construction ou l’entretien d’ouvrages de défense contre les eaux, c’est vers le « Syndicat Mixte d’Aménagement des Berges de la Seine dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie » (le SMABS), que le maire, Alain Enault, s’est tourné.

    La commune a donc répondu à l’impératif de sécurisation qui s’imposait à elle, mais ce sont encore prés de 6 km de berges qui sont aujourd’hui toujours menacés. Ceux-ci devront, à plus ou moins long terme, bénéficier des mêmes soins. Et au regard des contraintes diverses et variées que cela suppose ;
    6 kilomètres à enrocher, ça use d’avance (un peu) l’enthousiasme d’Alain Enault…

    La création prévue d’un nouveau syndicat mixte représente désormais le seul espoir pour Guernes de voir ses sites à hauts risques réhabilités. L’objet de ce projet proposé par le département est effectivement de créer une large structure intercommunale ayant encore plus de poids dans les négociations avec les autorités compétentes.

    Le projet approuvé, les travaux ont pu être financés grâce à la T.V.A. récupérée par le SMABS sur ses précédents chantiers subventionnés. Et c’est un linéaire de 50 mètres en aval du site dit « Pointe de la Canardière » qui a été enroché. La technique minérale mise en oeuvre a permis, d’une part, de renforcer la partie du chemin de halage la plus endommagée et, d’autre part, de protéger en aval une traversée sous-fluviale de Gaz de France.

    Une protection « géotextile »

    Contrairement aux travaux effectués sur les sites de Bennecourt, Saint-Martin-la-Garenne et les Mureaux (dont nous avions rendu compte dans notre édition de septembre 2003 (Au fil de la Seine - Le Journal de « La Seine en Partage ») après à la visite organisée sur place par l’association « La Seine en Partage »), les 50 mètres de berges guernoises n’ont pas été réaménagées grâce à une technique végétale, mais minérale.

    La méthode mise en oeuvre consiste à poser l’enrochement sur un tissu synthétique non dégradable, dit « géotextile ». Les géotextiles assurent une protection du sol contre le courant, le ruissellement, les contraintes hydrauliques et les effets du batillage. Ils limitent le départ des fines (les matériaux très fins) de la berge grâce à leur maillage serré et évitent ainsi l’érosion derrière les enrochements en garantissant leur stabilité.

    550 tonnes de roches provenant de Saint Maximin, dans l’Oise, ont été nécessaires à la réalisation de ce chantier. Une partie de ces roches est venue consolider le talus sur les 50 mètres de linéaires concernés et une autre partie est venue renforcer cette consolidation directement en Seine.