Calendrier des évènements

Samedi 11 Novembre 2017, 11:30

Anniversaire de l'Armistice de 1918

Rassemblement à 11h30, place de la mairie.

  • Dépôt de gerbes au monument aux morts (cimetière).
  • Lecture du message du Ministre chargé des Anciens Combattants.
  • Minute de silence.
  • Participation d'élèves de l'école primaire de Guernes.

Cette date fête l'armistice de 1918, qui mit fin aux combats de l'une des guerres les plus violentes de notre histoire.

La Première Guerre mondiale a eu lieu au début du siècle dernier et a duré quatre ans, de 1914 à 1918. Ce conflit qui a opposé les Français aux Allemands a causé d'énormes dégâts, mobilisé 60 millions de soldats, et fait 10 millions de morts et 20 millions de blessés.

Comme le soldat inconnu, ils sont 8 millions de poilus – c'est ainsi qu'on les appelait à cause de leurs barbes – à avoir trouvé la mort dans cette guerre. Un grand nombre d'entre eux n'ont pu être identifiés.

La guerre des tranchées

Pour éviter d'être repérés par les ennemis allemands, les soldats se cachaient dans les tranchées : des fossés creusés dans le sol. C'est pour cela qu'on appelle la guerre de 1914-1918, « la guerre des tranchées ». Les conditions de vie y étaient catastrophiques.

Les tranchées s'étalaient sur plus de 700 kilomètres. Les soldats restaient, jour et nuit, dans ces bandes de terre à 3 mètres de profondeur, sans eau ni électricité, à attendre l'ennemi. La terre, transformée en boue les jours de pluie, rendait les conditions de vie très difficiles.

Seul un soldat sur deux est revenu vivant et non blessé des combats dans les tranchées.

Les commémorations du 11 Novembre permettent de se souvenir de tous ceux qui n'en sont pas revenus.

En temps de guerre, l'armistice est un accord passé entre deux armées pour cesser les combats, totalement ou partiellement, avant un traité de paix. L'armistice dont on célèbre l'anniversaire chaque année, en France, a été signé à Rethondes, dans la forêt de Compiègne, le 11 novembre 1918.

Commémoration de la Victoire et de la Paix,
Hommage à tous les Morts pour la France

Le 11 Novembre 1918 à 11 heures, les clairons sonnaient le cessez-le-feu tout au long de la ligne de front, mettant fin à quatre ans d'une terrible guerre.

Premier conflit mondial, qui marque par son ampleur et par le nombre de victimes, militaires et civils, l'entrée brutale dans ce 20ème siècle sanglant, la Grande Guerre marquera à jamais les esprits.

Car malgré la joie de la victoire, les familles pleuraient leurs morts.

Une hécatombe venait de se produire et, bientôt, chacun ressentait l'impérieuse nécessité que la Nation toute entière, pour se reconstruire, reconnaisse son malheur et s'y associe.

Plusieurs étapes favoriseront cette résilience.

  • L'inhumation sous l'Arc de Triomphe, le 28 janvier 1921, du corps d'un soldat inconnu, pour symboliser tous les morts de la Grande Guerre.
  • Le vote par le Parlement, il y a eu 90 ans cette année, le 24 octobre 1922, d'une loi fixant au 11 novembre la « commémoration de la victoire et de la paix ».
  • L'allumage, par André Maginot, ministre de la guerre et des pensions, le 11 novembre 1923, d'une flamme sur la tombe du Soldat Inconnu, qui, depuis lors, ne s'est jamais éteinte.
  • La réalisation de monuments aux morts dans presque toutes les communes, pour porter les noms de leurs enfants « morts pour la France », auxquels s'ajouteront, ultérieurement, ceux des victimes des autres conflits.

La disparition des témoins de la guerre 1914-1918 et l'inéluctable déclin du nombre des acteurs des conflits suivants appelaient une évolution pour maintenir la portée symbolique de cette journée.

C'est le sens de la loi du 28 février 2012, qui élargit la portée du 11 novembre à l'ensemble des morts pour la France tout en conservant les autres journées nationales commémoratives.

C'est donc la reconnaissance du pays tout entier à l'égard de l'ensemble des Morts pour la France tombés pendant et depuis la Grande Guerre qui s'exprime aujourd'hui, particulièrement envers les derniers d'entre eux, ceux qui ont laissé leur vie en Afghanistan.

Elle s'inscrit dans une politique commémorative ambitieuse qui vise à transmettre la mémoire, à favoriser la compréhension de notre histoire nationale commune et son appropriation par les jeunes générations.

Les parlementaires du début des années vingt avaient voulu que la journée nationale du 11 novembre soit placée sous le double signe de la Victoire et de la Paix.

Ce dernier but semblait alors aléatoire, comme allaient le démontrer les décennies suivantes.

Mais finalement, ces parlementaires étaient des précurseurs. En votant la loi instituant une « Journée de la Victoire et de la Paix », ils espéraient que soit célébrée dans l'avenir une « Journée de la Victoire et de la Paix ».

Le temps et la volonté des peuples leur ont donné raison.