Les Sapeurs Pompiers de Guernes
L'objectif est de récolter le maximum d'informations sur l'ancienne compagnie de Sapeur-Pompiers volontaires de Guernes, afin de garder en mémoire leurs nombreuses actions.
Historique
C'est au début du 19ème siècle que fut créée la première Compagnie de SAPEURS-POMPIERS, à GUERNES, suite à un incendie important au cours duquel le village entier failli brûler. La Municipalité acquit alors une pompe à bras qui fut remise au Corps de Sapeurs-Pompiers le 21 Mars 1836.
Les officiers et sous-officiers dirigeant l'équipe étaient Messieurs DUVAL, Emile LEDEBT, DUBOIS et LEGENDRE. C'est avec zèle et grand dévouement que les jeunes composant le Corps effectuent de fréquentes manoeuvres afin de se perfectionner.
Vers les années 1898-1900, leur assiduité et leur sérieux sont récompensés. En effet, ils obtiennent, chaque année, dans, les concours, de nombreux prix, rivalisant ainsi avec les compagnies de villes importantes et se classant souvent même en première ligne. En 1899, ils obtiennent un PRIX D'HONNEUR en PREMIERE DIVISION, confrontés pourtant à de nombreux concurrents également valeureux.
Conscientes de l'éloignement des casernes importantes et soucieuse de préserver le village, les Municipalités successives ont œuvré, depuis le siècle dernier jusqu'en 2000 ? pour conserver son Corps de Sapeurs-Pompiers Bénévoles.
La Commune est reconnaissante envers tous les sapeurs, que nous ne pouvons pas tous nommer, et qui ont su, tout au long de ces décennies, protéger notre village, avec compétence et dévouement. Nous leur adressons un grand merci.
Les interventions
Pendant la guerre 1914-1918, un incendie ravage la grange d'Adrien HEBERT située Grande Rue (devenue rue du Sas).
Entre 1918 et 1935 le Corps traverse une période de léthargie.
Le 10 Juillet 1935, Raymond GUERRIER prend le commandement de la Compagnie qu'il quitte le 13 Juillet 1962 au grade de Lieutenant.
Nous citerons les incendies les plus importants ayant sévi sur notre territoire : feu de la petite maison du Bac, incendie de la maison à Eugène LEGENDRE, rue du Sas, feu de bois de La Fournière, incendie à l'intérieur de la Petite Auberge (André ASSICOT, lors de cette intervention, a été fortement incommodé par les émanations de fumées), feu important à La Canardière, divers feux de friches provoqués par l'embrasement des dépôts d'ordures.
Le Corps de Sapeurs-Pompiers de GUERNES est également intervenu lorsqu'un avion de tourisme, après avoir percuté la ligne haute tension, s'est écrasé propageant le feu en plaine jusqu'à la lisière du bois, dans le secteur des Vaux Louviers. Ces bénévoles ont, malheureusement encore été à l'honneur, lors de l'incendie qui a détruit le hangar à Gabriel GLAIROT, le 28 Mai 1988. Ils ont, là encore, prouvé s'il en était besoin la nécessité de conserver ce service municipal.
De longues carrières sont à signaler
- Sapeur Robert POYER du 03 Novembre 1947 au 31 Décembre 1982
- Sapeur Georges BEGUIN du 15 Août 1946 au 06 Janvier 1979
- Adjudant André ASSICOT du 10 Novembre 1948 au 14 Novembre 1981
- Caporal Albert HIMONT du 30 Juillet 1924 au 18 Août 1954
- Adjudant Gabriel POYER du 23 Septembre 1935 au 13 Juin 1965
- Sapeur Edmond MARECHAL de Juillet 1935 à Septembre 1965
Emile DUMONTIER entré le 12 Juin 1962, succède à Raymond GUERRIER et dirige le Corps au grade de Sous-Lieutenant jusqu'au 1er Juillet 1980.
- Dans l'équipe d'Emile Dumontier :
- Gérard Vanhoenackere (père)
- Jean Luc Vanhoenackere (fils)
- Jean Louis Pons
En 1988, le Corps de SAPEURS-POMPIERS de GUERNES est composé de :
- 1 Adjudant
- Jacques MOLLOT, commandant le Corps
- 1 Caporal
- Yves KERGOET
- 12 Sapeurs
- Roland HAUETER
- Jean TRUFAUT
- Jean-Pierre BAZIN
- Jackie THIERRY
- Patrick BOUVARD
- Jean-Claude VANHOENACKERE
- Patrice NEYENS
- Patrick FAVREAU
- Daniel GUERBOIS
- Laurent BAZIN
- Jean SINGEOT
- Thierry RENNER
© Ancienne caserne des pompiers de Guernes en 2024 / Marc Belin
Informations complémentaires pour les passionnés
La Ville de Paris a édité « Le Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris, 1938-1944 » en 2 tomes. Le tome 1 par Emmanuel Ranvoisy (49 pages), le tome 2 par Odette Christienne et Frédéric Plancard (89 pages).