Mantes-la-Jolie

On dit souvent de Mantes-la-Jolie qu'elle est une « ville à la campagne ». Mais la troisième commune des Yvelines (44 000 habitants), située sur les bords de Seine, dispose aussi d'atouts culturels et historiques.

Elle fait la fierté des Mantais... Erigée au cœur historique de la ville, la Collégiale Notre-Dame de Mantes est la première église médiévale du département, la troisième d'Île-de-France derrière l'indétrônable cathédrale Notre-Dame de Paris et la basilique de Saint-Denis. La ressemblance entre la Collégiale et l'édifice parisien, deux joyaux de l'art gothique construits à la même époque, est d'ailleurs frappante.

mantes-la-jolie collegialeLes premiers travaux débutent vers 1150, pour s'achever au milieu du XIVème siècle.

Après la mort du roi Philippe Auguste en 1223 (à Mantes, d'ailleurs), l'église est dirigée par un collège de chanoines... ce qui lui vaut aujourd'hui son appellation.

Si Notre-Dame de Mantes a subi d'importants dégâts au cours de la Révolution française, elle a été étonnamment épargnée par les bombardements alliés en mai 1944, alors même que la ville s'embrasait.

Classée aux Monuments historiques en 1840, la Collégiale ambitionne d'entrer au patrimoine mondial de l'Unesco. Un processus long et sélectif, qui pourrait toutefois lui apporter de nouvelles lettres de noblesse.

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A seulement quelques encablures de là, la « Ceinture verte » propose différents parcours où cyclistes et piétons se côtoient sur les berges de la Seine, offrant un cheminement de 15 km largement végétalisé. Les plus sportifs s'essaieront peut-être à l'aviron sur la base nautique.

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En soirée, vous pouvez assister à un café-concert au Centre d'action culturelle (CAC) Georges Brassens. Créé en 1951, le « CAC » fait figure d'accompagnateur des pratiques artistiques. Au programme : théâtre, concerts, expositions, spectacles jeunes publics, etc. Grâce à ses deux cafés-concerts, sa salle historique de 230 places ou encore ses studios d'enregistrement, le « CAC » propose une programmation éclectique où artistes professionnels croisent les groupes locaux et compagnies amateurs.

Un peu d'Histoire

La dénomination officielle de Mantes-la-Jolie date de 1953. La légende affirme que la ville doit son nom à Henri IV, qui fit de nombreux séjours à Mantes ou résidait sa maîtresse Gabrielle d'Estrées. Il lui aurait un jour écrit dans une lettre : « Je suis à Mantes, ma jolie... ». Depuis 2006, la ville figure parmi les « Villes Royales » du département, au même titre que Versailles, Rambouillet ou Saint-Germain-en-Laye. Preuve que l'histoire de la ville est étroitement liée à celle des rois de France.

Si Mantes a d'abord profité de son statut de carrefour entre l'Ile-de-France et la Normandie, elle a ensuite payé cette position stratégique. Dès juin 1940, les armées allemandes occupent la ville. Attaquée par les airs une bonne cinquantaine de fois, elle subit un pilonnage intensif, notamment le 30 mai 1944. Les dégâts sont considérables.

Ville chargée d'histoire, Mantes-la-Jolie n'en oublie pas moins de se tourner vers l'avenir. Le futur RER E et TGV Paris-Normandie s'arrêteront demain dans la ville. À l'ouest, le quartier du Val Fourré, réalisé dans les années 1960 et 1970, n'en finit plus de se métamorphoser. Le quartier Mantes-Université, en construction, crée une nouvelle dynamique avec son pôle universitaire de 3000 étudiants, ses 1 300 logements et ses nombreuses activités de loisirs. Enfin, en se prolongeant à l'ouest par l'aménagement d'un éco-quartier fluvial unique en France, la Ville s'inscrit dans un avenir respectueux de l'environnement.

Que ramener de Mantes

Des oignons : La Foire aux Oignons, l'une des plus anciennes foires de France, a lieu un dimanche de novembre. De nombreuses animations gastronomiques, stands artisanaux, artistes, produits du terroir...

Une clarinette : C'est en effet à Mantes-la-Jolie que se trouve le premier fabricant mondial de clarinettes, Buffet Crampon.

Une bande-dessinée : A deux pas de la gare principale de Mantes-la-Jolie, la librairie indépendante « Phylactères – Les Rêves Dorés de Samarkand » (10 000 références de BD, comics et mangas) vous livre sa sélection :

  • « Ozma, la princesse d'Oz », d'Eric Shanower et Skottie Young. (Comics – Tous publics)
  • « Les voleurs de Carthage », d'Appollo et Hervé Tanquerelle (BD adultes – Tous publics)
  • « Klaw », de Joël Jurion et Ozanam (BD Jeunesse).
  • « Buster Keel », de Sakamoto Kenshirö (Mangas – Tous publics)

Source : Site internet Région Ile de France